Carrière atypique : découvrez enfin pour quoi vous êtes fait !

 
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Vos diplômes, vos expériences et vos titres professionnels ne vous ont pas permis d’identifier votre zone d’excellence. Au cours de votre parcours, vous avez été performant, parfois moins. Vous avez aimé ce que vous faites, parfois moins. Mais aucune évidence n’a surgi. Aujourd’hui, une question tourne en boucle dans votre tête : « Pour quoi suis-je fait ? ». Comment le découvrir ?

 Votre excellence n’est invisible que pour vous

« On a beaucoup d’idées pour moi mais j’ai du mal à comprendre ce que, moi, je veux faire. »
Votre zone d’excellence est invisible pour vous, par contre, elle saute aux yeux de votre entourage. Sans qu’il ne puisse clairement la nommer, malheureusement... Pourquoi ? Parce que votre cadre professionnel ne la met pas en place officiellement. Vous la pratiquez incognito, votre entourage de son côté en bénéficie inconsciemment. On a bien inventé un outil, le 360°, pour la rendre visible. Mais si il était vraiment performant, vous ne seriez pas en train de lire cet article !

 On laisse le hasard décider de notre plaisir au travail…

« J’ai besoin qu’un chasseur de tête ou un recruteur puisse me dire vers quoi je dois me diriger. »
Chacun d’entre nous possède sa zone d’excellence mais nous laissons le hasard décider de nous mettre en face d’elle. Ou pas. Conséquence : très peu d’entre nous ont le bonheur de faire coïncider notre excellence avec notre job. Ceux qui ont bénéficié d’un heureux hasard vivent une passion professionnelle, dégagent un impact fort, iraient même bosser sans être payé… On en connaît tous, n’est-ce pas ?

Du plaisir, et pas le moindre effort

« J’ai reçu des témoignages dithyrambiques de mes clients, il a fallu que j’en enlève une partie parce que c’était too much ! »
Vous n’attachez pas de valeur à votre zone d’excellence parce que vous ne faites aucun effort lorsque vous la mettez en œuvre. Au contraire, vous éprouvez du plaisir, et presque un soulagement d’addict… Conséquence : lorsqu’on vous félicite chaleureusement, et que cela pourrait vous permettre de l’identifier, vous ressentez un sentiment d’imposture et rejetez le compliment : « Ce n’est vraiment rien en fait, je n’ai aucun mérite, tout le monde aurait pu le faire à ma place ! ». Lorsque je localise le point d’excellence de mes clients, ils ont le sentiment que je sur-valorise quelque chose de banal. Conséquence ? On ne communique pas sur ce qu’on sait faire de mieux. Or la confiance découle de la cohérence entre ce que vous déclarez et ce que l’on perçoit en vous.

Votre zone d’excellence est hors cadre

« Je tente de me spécialiser, de rester dans un projet mais je me retrouve alors dans ce qui m’ennuie : la spécialisation. Je suis sans doute un multi-potentialiste… »
La situation professionnelle qui vous place dans votre zone d’excellence, c’est du sur-mesure. Chacun a une zone qui dépasse les frontières des compétences, secteurs, postes, projets tels qu’ils ont été crées et organisés. On est systématiquement dans du transversal. Il va falloir constituer votre palette personnelle sans tenir compte d’un cadre pour dessiner votre excellence. Déconstruire pour reconstruire. Pour certains l’exercice d’une compétence ou plutôt d’une séquence d’actions sera le cœur de leur excellence. Pour d’autres, ce sera le sens final de leur activité. Pour d’autres encore cela peut-être le type de relationnel au travail. Il va falloir analyser chaque « cadre » visité au cours de votre parcours et en garder la part qui constitue une partie de votre zone d’excellence. 
Si vous reprenez les portraits de ma galerie de profils atypiques, vous verrez que c’est l’exercice de la compétence pour Laure, le relationnel au travail et les situations nouvelles pour Jean-René, le méta-but pour Clémentine, la situation complexe de départ et le style relationnel pour Eric. Grosso modo, ce sont les points d’entrée principaux.

Communiquer sur votre zone d’excellence a un impact fulgurant

« C’est toi à 100% ! », « Tu as été parfaitement cerné », « Je vous retrouve bien là »
Lorsque on a identifié sa zone d’excellence, qu’on l’a mise en mots, une cohérence se met en place immédiatement chez votre interlocuteur. Et donc une confiance. Vous gagnez également en confiance parce que vous déclarez votre zone d’excellence et qu’il vous est facile de l’actionner. Une logique de communication s’installe. Depuis quelques semaines, je braque le projecteur sur des profils atypiques dans la galerie « les carrières atypiques créent des pépites ! ». Le retour des personnes qui ont travaillé avec ces profils, ou les ont côtoyé indiquent que cette cohérence s’est installée : « c’est toi à 100% ! », « Tu as été parfaitement cerné », « Je vous retrouve bien là », etc.
Identifier sa zone d’excellence, savoir en parler est un aller direct vers la réussite et le confort au travail. C’est la base de l’effet Waouh !

Remplacer votre identité narrative par votre identité réelle 

« Je ne sais pas parler en public. Faire une présentation devant un manager est un enfer pour moi. Je ne suis pas bon en com. »
Le problème, c’est qu’au fur et à mesure de notre parcours, on a cherché à rationaliser nos échecs et nos succès en se construisant une histoire. C’est normal : on ne peut s’empêcher d’essayer de donner du sens aux choses qu’on ne comprend pas tout de suite. Nous nous sommes créé une « identité narrative ». Le problème ? Le delta entre l’identité narrative et l’identité réelle crée un sentiment interne d’imposture et la méfiance chez autrui. Lorsqu’on sort de ce cercle vicieux, on gagne en impact et en efficacité !

Assumer votre zone d’excellence

« J’ai quand même un peu peur de ne pas être toujours à la hauteur de tout ça ! »
Les clients que j’ai accompagnés sont tous passés par cette phase : la peur de réussir et de devoir assumer ensuite. Être toujours ultra-performant ! On a tellement appris qu’il fallait peiner pour réussir… lorsqu’on apprend que l’on doit se recentrer sur ce qui nous semble si facile, on n’y croit pas tout de suite !
Cela s’accompagne par une frustration : l’urgence à faire la transition vers un job qui permette d’exercer la zone d’excellence ouvertement ! 

La bonne nouvelle ? C’est que la prise de conscience de votre zone d’excellence s’accompagne chez chacun d’entre vous d’une motivation et d’une créativité surprenantes à lui faire une place. Les 2 étapes s'enchainent donc de manière quasi organique, y compris dans les pays où l'intégration professionnelle est la plus improbable.

Stéphanie Talleux

 
Clarisse Talleux